L’IA entre dans les labos : quand ChatGPT et DeepMind s’attaquent au cancer et à l’énergie

1. L’IA n’observe plus, elle expérimente

C’est officiel : les grands modèles ne se limitent plus à générer du texte.

Ils aident désormais à découvrir de nouveaux médicaments, à optimiser des réactions chimiques, voire à repenser la production d’énergie.

Google DeepMind vient d’annoncer un modèle (Cell2Sentence-27B) capable d’identifier un nouveau traitement potentiel contre certains cancers.

Résultat : +50 % d’efficacité pour rendre les tumeurs “visibles” par le système immunitaire — un bond que des années de recherche classique n’avaient pas atteint.

2. OpenAI recrute des scientifiques

De son côté, OpenAI a créé une équipe dédiée à la science computationnelle.

Son modèle GPT-5 a déjà contribué à :

• résoudre des problèmes mathématiques complexes (optimisation, théorie des nombres) ;

• améliorer des méthodes de biologie cellulaire (régénération et vieillissement) ;

• collaborer avec des laboratoires publics américains sur des projets sensibles.

La frontière entre modélisation numérique et expérimentation physique s’efface : l’IA devient un partenaire scientifique.

3. De la fusion au futur de l’énergie

Google DeepMind s’associe à Commonwealth Fusion Systems pour SPARC — un réacteur visant la fusion à énergie positive.

Leur IA TORAX simule des millions d’expériences et apprend à contrôler le plasma à 100 millions °C.

Un pas vers l’énergie infinie… et un clin d’œil à l’ironie : il faudra bien ça pour alimenter les datacenters d’OpenAI.

4. Pourquoi c’est un tournant

Ces avancées montrent que l’IA quitte le virtuel pour toucher le réel.

Elle ne “remplace” pas les chercheurs, elle augmente la capacité humaine à explorer l’inconnu.

C’est une co-intelligence appliquée, pas une science-fiction.

Pour les dirigeants, ingénieurs, formateurs ou innovateurs, le message est clair :

👉 l’IA devient une nouvelle infrastructure de recherche et d’innovation.

Apprendre à dialoguer avec elle, c’est accéder à une nouvelle forme de R&D.

L’IA n’est plus une technologie de bureau : elle entre au cœur du vivant et de la matière.