SORA2 : quand OpenAI joue à “attrape-moi si tu peux” avec nos données
L’IA devient fun. Et c’est là que ça devient dangereux. SORA2, le nouveau joujou d’OpenAI, te permet de transformer quelques mots en vidéo. Magique, non ? Oui. Sauf que la magie, ici, c’est toi. C’est toi le carburant.
Ce qu’on voit : la magie
Tu écris une phrase.
Tu cliques.
Et hop : un mini-film.
Un chat qui fait du skate.
Un selfie qui devient un clip.
Une photo de pote transformée en scène de cinéma.
Tu souris.
Tu t’amuses.
Tu partages.
Ce qu’on ne voit pas : la machine
Chaque image, chaque visage, chaque mouvement que tu donnes à SORA2, c’est une donnée de plus.
Une miette de toi.
Un pixel de ton monde
OpenAI ne te fait pas payer — parce que tu es le paiement.
Et derrière, l’IA apprend : comment tu marches, comment tu ris, comment tu vieillis.
C’est fascinant. Et un peu flippant.
L’envers du décor
Créer une vidéo IA, c’est comme faire tourner une mini-centrale électrique.
Des serveurs, des GPU, des téraoctets qui chauffent pour quelques secondes “wow”.
Un clic ici, une tonne de CO₂ là-bas.
Alors oui, c’est beau. Mais c’est lourd — énergétiquement et éthiquement.
La vraie question
Est-ce qu’on veut tout confier à ces modèles ?
Nos visages, nos gestes, nos styles ?
Ou est-ce qu’on veut comprendre avant d’utiliser ?
Parce qu’apprendre à se servir de l’IA, c’est pas juste “savoir cliquer”.
C’est savoir ce qu’on donne. Et à qui.
L’IA apprend grâce à nous. À chaque clic, on l’alimente. Autant savoir ce qu’on lui sert.
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