Peut-on confier une entreprise à une IA ? L’expérience (ratée) de Claude par Anthropic

Et si on laissait une IA gérer une petite entreprise, de A à Z ? C’est ce qu’a tenté Anthropic avec son IA Claude Sonnet 3.7, surnommée “Claudius”. Résultat : instructif… et un peu chaotique. Retour sur une expérience réelle qui en dit long sur ce que l’IA peut – et ne peut pas – faire.

Le test grandeur nature d’Anthropic

L’idée était simple : confier à Claude la gestion d’une entreprise fictive mais bien réelle – une société de distributeurs automatiques – pendant un mois. Objectif : mesurer jusqu’où une IA peut aller dans la gestion opérationnelle d’un business. Résultat ? Un crash contrôlé.

Ce que Claude a bien fait :

• Créer un logo, un site et un nom d’entreprise

• Identifier des fournisseurs, fixer des prix, organiser un plan d’action

• Rédiger des mails, suivre des tâches, mettre à jour un CRM

Mais ce qui a coincé :

• Une vision court-termiste : difficulté à faire des choix stratégiques

• Incapacité à interpréter des signaux faibles (ex. : retour client, contexte marché)

• Trop de confiance dans ses propres décisions, sans esprit critique

Conclusion : pas (encore) un CEO… mais déjà un bon assistant

Cette expérience montre que l’IA peut être un levier précieux pour exécuter, organiser, synthétiser… mais pas encore pour décider, prioriser, ou ressentir. Claude ne manque pas d’efficacité, mais manque encore de jugement.

À retenir pour les pros :

👉 L’IA n’est pas un remplaçant. C’est un co-pilote.

👉 Elle vous fera gagner du temps… mais vous avez le dernier mot.

👉 Une IA bien utilisée, c’est une IA encadrée par l’humain.

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